Incontinence urinaire et arrêt de travail : on fait le point

TEST DE STRESS (résultat en moins d'une minute)
Frilosité? essoufflement? fatigue? Testez avec précision votre niveau de stress et suivez un plan d'action sur 30 jours pour retrouver tout votre potentiel santé et confiance en soi.

Les raisons qui peuvent amener un salarié à abandonner son poste de travail au sein d’une entreprise sont très variées.

Au nombre de ces dernières, on peut citer de nombreuses maladies comme l’incontinence urinaire.

Qu’est-ce que l’incontinence urinaire ?

Incontinence urinaire et arrêt de travail on fait le point

À partir de quel moment cette dernière peut être assimilée à une cause d’arrêt de travail ?

Incontinence urinaire : que faut-il savoir à ce propos ?

L’incontinence urinaire est une perte involontaire (incontrôlée) d’urines.

D’après des études réalisées dans ce domaine, cette pathologie toucherait près de 1 femme sur 4.

Grâce à ces études, on a également compris que cette dernière touche aussi bien les personnes âgées que celles qui ne le sont pas.

L’incontinence ou fuite urinaire existe sous 3 différentes formes, à savoir :

  • l’incontinence d’effort qui survient généralement à la suite d’un effort physique et se traduit par une augmentation de la pression abdominale ;
  • l’incontinence par impériosité qui se traduit par des envies pressantes d’uriner que l’individu ne peut contrôler ;
  • et l’incontinence urinaire qui résulte d’une association des deux premières formes.

Pour approfondir vos connaissances à ce sujet, vous pouvez trouver plus d’infos sur chirurgie-gynecologie.fr.

L’origine principale de cette maladie est liée à un dysfonctionnement des muscles de la vessie ou du périnée.

Un problème qui tire généralement sa source de plusieurs autres maux.

En effet, cette maladie peut subvenir après une opération chirurgicale, un cas d’infection, une prise médicamenteuse, un souci de santé chronique, etc.

Conséquence de l’incontinence urinaire : arrêt de travail ?

De par sa définition, on comprend aisément qu’il arrivera un moment où la personne qui souffre d’incontinence urinaire ne pourra plus vaquer à ces occupations quotidiennes.

En effet, il lui sera presque impossible de contrôler ses envies pressantes et de satisfaire aux besoins de son entreprise.

À ce moment-là, cette maladie devient donc une cause suffisante pour quitter son poste.

Néanmoins, avant d’arrêter de travailler, ce salarié est tenu d’avertir sa hiérarchie à ce propos.

Pour y arriver, elle utilisera tous les moyens qui sont en sa possession à savoir : une entrevue avec son DRH ou encore une lettre avec accusée de réception à son employeur.

Ceci lui permettra de bénéficier des circonstances atténuantes et éventuellement de prises en charge.

Arrêt de travail à cause de l’incontinence urinaire : à quoi s’attendre ?

À l’image de tout employé qui ne peut pas accomplir ses missions dans un cadre professionnel, un salarié qui souffre d’incontinence urinaire peut bénéficier d’une indemnisation versée par son assurance-maladie et d’une autre versée par son employeur.

Pour toucher une indemnisation journalière si votre arrêt de travail dû à l’incontinence urinaire est inférieur à 6 mois, vous devez :

  • d’abord informer votre employeur de cette décision ou un organisme compétent ;
  • avoir exercé vos fonctions dans cette entreprise au moins pendant 150 heures au cours des 3 mois qui précèdent votre arrêt de travail ;
  • et avoir cotisé un montant d’au moins 10 302, 25 euros durant les 6 mois avant votre absence.

Si la période de cet arrêt de travail va au-delà de 6 mois, vous devez :

  • disposer d’une pièce justificative de votre affiliation à la Sécurité sociale qui date d’au moins 12 mois ;
  • avoir accompli vos tâches dans votre entreprise durant au moins 600 heures au cours des 12 mois civils avant votre absence ;
  • ou alors, avoir cotisé tous les mois, et ce, pendant les 12 mois qui précéderont votre vacance (soit 2 030 fois le montant du SMIC horaire fixé).

En dehors de ces prérogatives, vous ne devez pas oublier d’envoyer à votre employeur le troisième volet de votre arrêt de travail.

Ceci est sans oublier que les deux premiers iront à votre caisse d’assurance-maladie dans une période de 48 heures maximales après votre arrêt.

Vous savez désormais à quoi vous attendre en cas d’arrêt de travail suite à une incontinence urinaire.

N’oubliez pas de vous faire suivre par un médecin afin de vous prendre en charge.


Articles connexes :

Fibromyalgie et arrêt de travail : comment faire ?

Les conséquences désastreuses du stress au travail pour les entreprises ?


En savoir plus sur le stress :

Fibromyalgie et arrêt de travail : comment faire ?

Les conséquences désastreuses du stress au travail pour les entreprises ?